Objectif 2

Canada : 37e sur 41 pays

« Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition »

CIBLE 2.1
Éliminer la faim et faire en sorte que chacun, en particulier les pauvres et les personnes en situation vulnérable, y compris les nourrissons, ait accès toute l’année à une alimentation saine, nutritive et suffisante.


35 000 enfants du Grand Montréal dépendent des programmes de dépannage alimentaire offerts par les banques alimentaires

Les familles avec enfants comptaient pour 43 % des utilisateurs de banques alimentaires au Québec en mars 2016, dont 23 % sont des familles biparentales et 20 % des familles monoparentales.

  • La région de Montréal se distingue comme ayant le plus grand nombre de visiteurs aux programmes de dépannage alimentaire en mars 2016, avec près de 150 000 personnes chaque mois.
  • C’est à Laval qu’on observait la plus grande proportion des ménages aidés pour la première fois (22,5 %).

    Chaque mois, ce sont près de 35 000 enfants âgés de moins de 18 ans qui recevaient une aide des programmes de dépannage alimentaire de Moisson Montréal, Moisson Laval ou Moisson Rive-Sud (Tableau 2.1).

    Lorsqu’on ajoute les bénéficiaires d’autres programmes offerts par les banques alimentaires comme la distribution de repas et collations, ou les ateliers de cuisine et les cuisines collectives, le nombre d’enfants desservis grimpe au-delà des 35 000 enfants.

 

Utilisation en hausse Des banques alimentaires

CANADA : 36 % SONT DES JEUNES DE MOINS DE 18 ANS

  • Les enfants et les jeunes sont surreprésentés parmi les personnes qui dépendent des banques alimentaires. Plus du tiers des Québécois ayant reçu de l’aide alimentaire en mars 2016 étaient âgés de moins de 18 ans. Ce sont près de 60 000 enfants qui sont desservis au Québec, et plus de 300 000 au Canada. La proportion d’enfants bénéficiaires au Québec est comparable à la tendance nationale (Tableau 2.2).

Tableau 2.1

Personnes ayant fait appel aux programmes de dépannage alimentaire des banques alimentaires de Moisson Montréal, Moisson Rive-Sud et Moisson Laval, mars 2016.

SOURCE : Les banques alimentaires du Québec (2016). Bilan-faim Québec 2016.

NOTE : Les données sont compilées du 1er au 31 mars 2016 et collectées auprès des organismes communautaires et comptoirs alimentaires membres affiliés desservis par les membres Moisson. Moisson Rive-Sud est la plus importante banque alimentaire de la Montérégie couvrant, 60 % de son territoire.

Tableau 2.2

Utilisation des banques alimentaires au Canada, mars 2016.

SOURCE : Les banques alimentaires Canada (2016). Bilan-faim 2016.

NOTE : Les données sont compilées du 1er au 31 mars 2016 et collectées auprès des organismes et comptoirs alimentaires.

Insécurité alimentaire plus élevée à Montréal : 11,3 %

  • En 2011-2012, environ 1 ménage sur 10 de la région de Montréal était confronté à l’insécurité alimentaire modérée ou grave, au sens où ces ménages vivaient une situation où la qualité ou la quantité des aliments consommés est compromise, notamment en raison d’un manque de ressources financières. Il s’agit de la proportion la plus élevée au Québec (Figure 2.1).
  • Les populations les plus touchées sont les familles avec enfants, les personnes ayant un faible revenu et les ménages locataires.

Figure 2.1

Prévalence d’insécurité alimentaire modérée ou grave dans les ménages en 2011-2012, selon certaines régions du Québec et en comparaison avec le reste du Canada.

SOURCE : Statistique Canada. Enquête sur la santé des collectivités canadiennes, 2011-2012. Données tirées de : Institut national de santé publique du Québec (2014). L’insécurité alimentaire dans les ménages québécois : mise à jour et évolution de 2005 à 2012. Gouvernement du Québec, Surveillance des habitudes de vie, numéro 4, 11 p.

HABITUDES ALIMENTAIRES DÉFICIENTES ET PROBLÈMES DE SURPOIDS POUR PLUSIEURS ENFANTS

CIBLE 2.2
Mettre fin à toutes les formes de malnutrition

AU SECONDAIRE, UN ÉLÈVE SUR DEUX PREND UN PETIT DÉJEUNER AVANT D’ALLER À L’ÉCOLE.

  • Selon l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire (EQSJS) menée en 2010-2011, à peine 54 % des élèves du secondaire de Montréal avaient pris un petit déjeuner chaque matin avant d’aller en classe. Cette proportion s’élève à 62 % à l’échelle du Québec.
  • À peine le tiers des élèves consommaient le nombre minimal de portions de fruits  et de légumes recommandé par le Guide alimentaire canadien, soit 6 portions par  jour pour les 9 à 13 ans et 7 à 8 portions par jour chez les 14 à 18 ans.
  • En 2010-2011, les deux tiers des élèves du secondaire avaient un poids normal. Environ 15 % des élèves faisaient de l’embonpoint et 7 % étaient obèses, une situation comparable à celle qu’on observe dans l’ensemble du Québec. Les garçons sont plus touchés que les filles par le surplus de poids.